TEXTE PICARD :
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TRADUCTION FRANÇAISE :
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Adémard et Albéric : Monsieu d’Prouville il est mort ! | Adémard et Albéric : Monsieur de Prouville est mort ! | |
Man Paquette : Min Diu... min Diu... min Diu ! | Man Paquette : Mon Dieu... mon Dieu... mon Dieu ! | |
DJILLEMETTE : Oh ! A n’est mie possibe ! J’ai ll’ai coér vu point pu tard éq tt à l’heure... | GUILLEMETTE : Oh ! Ce n’est pas possible ! Je l’ai encore vu pas plus tard que tout à l’heure... | |
Albéric : Os n’avez don point intindu (cliquer pour voir la conjugaison de intinde qui signifie entendre ch’busin d’éch tocsin ? Ch’étoait chés Itaïens in route à étriper (cliquer pour voir la conjugaison de étriper monsieu d’Prouville édsu ch’pont Dolent. | Albéric : Vous n’avez donc pas entendu le vacarme du tocsin ? C’était les Italiens en train d’éventrer monsieur de Prouville sur le pont Dolent. | |
Man Paquette : Pi os sz’avez laissié (cliquer pour voir la conjugaison de laissier qui signifie laisser foaire ? | Man Paquette : Et vous les avez laissé faire ? | |
Djillemette : Min Diu, quelle abomination. Pi l’paure madame Prouville ! | Guillemette : Mon Dieu, quelle abomination. Et la pauvre madame Prouville ! | |
Man Paquette : Ouai, t’os raison... mame Prouville ! I feut qu’tu voéches (cliquer pour voir la conjugaison de aller tout d’suite à leu moaison, pour éll’écorer (cliquer pour voir la conjugaison de écorer qui signifie soutenir , l’pauve malhureuse ! | Man Paquette : Oui, tu as raison... madame Prouville ! Il faut que tu ailles tout de suite à leur maison, pour la soutenir, la pauvre malheureuse ! | |
Djillemette : Ouai, j’y vos, o put mie ll’laissier tout seue. | Guillemette : Oui, j’y vais, on ne peut pas la laisser toute seule. | |
Man Paquette : Soin à ti, m’tchote, avuc tous chés droles qu’i traîn.ne'té (cliquer pour voir la conjugaison de traîn.ner qui signifie traîner din chés rues ! | Man Paquette : Gare à toi, ma petite, avec tous ces drôles qui traînent dans les rues ! |
La deuxième partie des Diries 1998 est constituée de textes personnels. Vous les trouverez dans les pages consacrées à Théophile, à ch’Déglic et à ch'Marister.