tb - CHÉS DIRIES D’CHÉS DISEUX (1998) - bt

L’GAMBE ÉD BOS (extrait)

TEXTE PICARD :

  TRADUCTION FRANÇAISE :

Adémard et Albéric : Monsieu d’Prouville il est mort ! Adémard et Albéric : Monsieur de Prouville est mort !
Man Paquette : Min Diu... min Diu... min Diu ! Man Paquette : Mon Dieu... mon Dieu... mon Dieu !
DJILLEMETTE : Oh ! A n’est mie possibe ! J’ai ll’ai coér vu point pu tard éq tt à l’heure... GUILLEMETTE : Oh ! Ce n’est pas possible ! Je l’ai encore vu pas plus tard que tout à l’heure...
Albéric : Os n’avez don point intindu (cliquer pour voir la conju­gaison de intinde qui signifie entendre ch’busin d’éch tocsin ? Ch’étoait chés Itaïens in route à étriper (cliquer pour voir la conju­gaison de étriper monsieu d’Prouville édsu ch’pont Dolent. Albéric : Vous n’avez donc pas entendu le vacarme du tocsin ? C’était les Italiens en train d’éventrer monsieur de Prouville sur le pont Dolent.
Man Paquette : Pi os sz’avez laissié (cliquer pour voir la conju­gaison de laissier qui signifie laisser foaire ? Man Paquette : Et vous les avez laissé faire ?
Djillemette : Min Diu, quelle abomination. Pi l’paure madame Prouville ! Guillemette : Mon Dieu, quelle abomination. Et la pauvre madame Prouville !
Man Paquette : Ouai, t’os raison... mame Prouville ! I feut qu’tu voéches (cliquer pour voir la conju­gaison de aller tout d’suite à leu moaison, pour éll’écorer (cliquer pour voir la conju­gaison de écorer qui signifie soutenir , l’pauve malhureuse ! Man Paquette : Oui, tu as raison... madame Prouville ! Il faut que tu ailles tout de suite à leur maison, pour la soutenir, la pauvre malheureuse !
Djillemette : Ouai, j’y vos, o put mie ll’laissier tout seue. Guillemette : Oui, j’y vais, on ne peut pas la laisser toute seule.
Man Paquette : Soin à ti, m’tchote, avuc tous chés droles qu’i traîn.ne'té (cliquer pour voir la conju­gaison de traîn.ner qui signifie traîner din chés rues ! Man Paquette : Gare à toi, ma petite, avec tous ces drôles qui traînent dans les rues !


Découvrez l’intégralité de « él gambe éd bos » :

La deuxième partie des Diries 1998 est constituée de textes personnels. Vous les trouverez dans les pages consacrées à Théophile, à ch’Déglic et à ch'Marister.